Vue Sud-Ouest de Bourges au XVIème siècle

Jean Chen

Cette aquarelle monumentale appartient à une série de vues de Bourges au milieu du XVIème siècle réalisées entre 2014 et 2016, après plusieurs années de recherche historique.

L’artiste-chercheur Jean Chen est né en 1970 à Taïwan. Son intérêt pour les villes fortifiées remonte à l’enfance où, de ses déménagements entre ville et campagne, il a conservé une fascination pour les monuments historiques. L’île de Taïwan regorge en effet de nombreux vestiges d’un passé colonial.

Diplômé de l’École Nationale d’Art de Taipei il s’installe à Bourges en 1997 où il suit un cursus à l’École Supérieure d’Arts. Il se passionne alors pour le riche passé de la cité berruyère dont il étudie minutieusement la structure des monuments au fil du temps. Un travail qui le mène à une reconstitution de la ville au fil des siècles, puis des cités alentour.

Il travaille actuellement sur les villes marquées par la Chevauchée de Jeanne d’Arc. Ses oeuvres peuvent être admirées dans de nombreux musées et dans sa Galerie Art Tension, située 5 place Saint Bonnet

La vue à vol d’oiseau

Face à ce tableau majestueux aux teintes douces comme un après-midi printanier, on est d’abord frappé par les édifices qui ont disparu, tel l’amphithéâtre de Nation ou les fortifications de la ville. Puis le regard se porte sur la représentation fidèle des bâtiments que l’on reconnaît, la cathédrale Saint-Etienne, le Palais Jacques Coeur.… Quelle prouesse technique d’obtenir de tels détails à l’aquarelle en même temps qu’une impression de légèreté et de fluidité !

La vue à vol d’oiseau et la maîtrise rigoureuse de l’art de la perspective invitent à se projeter à travers le dédale de la cité médiévale à la recherche des liens avec la ville contemporaine. Etes-vous prêts pour cette déambulation à la recherche des vestiges médiévaux ?

Jean Chen & Anissa Sadar (VAB)

Vue Sud-Ouest de Bourges au XVIème Siècle
Aquarelle sur panneau de bois : 250 x 121.5 cm
2015
Collection privée

Artiste : Jean Chen

Quand les murs racontent…

Avec Jean Chen nous avons imaginé un parcours pour les curieux désireux d’en savoir plus sur le passé de la ville. Une fois que vous aurez retrouvé le lieu, un QR code vous permettra de découvrir son histoire.

*Légendes textes de Philippe Goldman © Philippe Goldman, Bourges au fil des siècles, Editions La Bouinotte, Châteauroux, 2017

Vue Sud-Ouest de Bourges au XVIème Siècle

La Cathédrale Saint-Étienne

La cathédrale gothique a été élevée à partir de la fin du XIIe siècle, en 1195 peut-être, à l’emplacement de plusieurs sanctuaires successifs. Les deux portails latéraux romans appartenaient peut-être à un édifice antérieur, ou bien ils ont été réutilisés malgré le changement de parti architectural. Un pilier butant est venu soutenir la tour sud au XIVe. Puis ont été créées des chapelles latérales aux XIVe et XVe siècles.

La tour Nord s’est effondrée en 1506 et elle a été reconstruite avec les portails qu’elle surmonte avant 1540. Au XVIe siècle, on voyait encore une petite flèche au-dessus de la croisée du faux transept. Les restaurations du XIXe ont ajouté des pinacles et des gardes-fous aux parties supérieures pour faire plus « gothique ». La cathédrale de Bourges est remarquable pour son volume intérieur unique, sans transept, et pour les cinq portails majestueux de sa façade, prolongés par cinq nefs. Elle possède de magnifiques vitraux des XIIIe, XVe, et XVIe siècles. Dans l’église basse sont présentés les vestiges du jubé gothique démoli au XVIIIe, et le tombeau du duc Jean de Berry provenant de la Sainte-Chapelle, ainsi que des vitraux de même origine.

De très belles peintures murales du XVe siècle ont été découvertes il y a peu dans la chapelle Saint-Jean-Baptiste. Inscrite parmi les premières au Patrimoine Mondial de l’UNESCO, elle constitue le plus beau monument de Bourges, avec son architecture unique et ses vitraux somptueux. Par sa situation, son volume et son élévation, elle domine la cité qui est toute entière « à l’ombre de la cathédrale ».

Le Palais Ducal

Le duc Jean a fait construire un des plus beaux ensembles palatiaux français entre 1380 et 1410. Il était composé au sud d’un petit palais abritant les pièces d’habitation (emplacement de la Préfecture), puis de deux salles d’apparat, dont subsiste, fortement restaurée, la salle du duc Jean.

Puis venait la Grande Salle, de dimensions gigantesques, 52 m de long et peut-être 35 de haut sous charpente. On y accédait par un emmarchement monumental montant à la Galerie du Cerf, qui ouvrait sur la Grande Salle mais aussi, perpendiculairement, sur la Sainte-Chapelle construite à l’instar de celle de Paris. Ce chef-d’œuvre architectural a été détruit en 1757, à la suite d’un ouragan.

La Sainte Chapelle

Comme celle de Paris dont elle s’inspirait, la Sainte-Chapelle de Bourges était très largement vitrée. Une partie des verrières est aujourd’hui visible dans la crypte de la cathédrale. Entre les fenêtres, des statues de prophètes étaient placées sur des colonnes. Quelques-unes sont au Musée du Berry. Au centre se trouvait le tombeau du duc Jean, qui a lui aussi été transporté à la cathédrale.

Le socle était orné de quarante pleurants, une première série sculptée en marbre par Jean de Cambrai du vivant du duc, les autres en albâtre, 40 ans plus tard, par Bobillet et Mosselman. Il en subsiste 26, dispersés dans les musées du monde entier, jusqu’à New York et Saint-Pétersbourg.

Le Palais Jacques Cœur

Sans doute l’édifice le plus connu de Bourges avec la cathédrale, la « grande maison » de Jacques Cœur représente le plus bel exemple d’architecture urbaine française du XVe siècle. Élevée au milieu du siècle exactement par le « grand Argentier » de Charles VII, juste avant sa disgrâce, elle s’appuie, tel un château médiéval, avec ses puissantes tours, sur le rempart romain, tout comme le palais ducal, mais elle s’ouvre de l’autre côté sur la ville haute comme un véritable palais. Une magnifique cour bordée de galeries se trouve entre ces deux parties.

Une autre galerie, disparue, prolongeait la demeure au sud. A l’intérieur, on peut encore admirer des cheminées monumentales et de très beaux plafonds en carène de vaisseau renversé, ainsi que le riche décor sculpté des tours et les voûtes peintes d’anges de la chapelle, qui constituent l’un des chefs d’œuvre de la peinture française du milieu du XVe siècle.

Un rare vitrail civil montrant une galée de l’Argentier a également été conservé. En revanche, la statue équestre de Charles VII, qui trônait au dessus de l’entrée de la façade, a disparu à la Révolution, sort qui a été épargné aux deux personnages l’encadrant de part et d’autre, accoudés à des fenêtres, et qui représentaient vraisemblablement Jacques Cœur et son épouse Macé de Léodepart.

Les Arènes

Bourges possédait un amphithéâtre romain, certainement aussi un ou des théâtres, mais dont on ne sait rien. L’amphithéâtre, lui, a été partiellement conservé jusqu’au début du XVIIe siècle, époque où ce qui en restait a été comblé pour créer une place de marché.

Ces « arènes » avaient été en grande partie démontées dès le IIIe ou le IVe siècle, lors de l’édification du rempart qui en a utilisé des pierres. Pour le XVIe, on dispose de deux informations : d’une part, la « fosse des arènes » servait de dépotoir ; d’autre part, elle a accueilli une gigantesque représentation du mystère des « Actes des Apôtres » en 1536. Mais on ne sait pas précisément ce qui demeurait en élévation, au-dessus de la « fosse », et la reconstitution est donc une proposition, qui peut être discutée.

Les Remparts

Deux enceintes ont été bâties pour protéger la cité. La première l’a été au IIIe ou au IVe siècle, peu avant les grandes invasions. Elle réduisait la ville romaine à une entreprise limitée, de 25 hectares, sur la partie haute de la colline. Les murs étaient fondés sur de gros blocs provenant de monuments démontés, surmontés d’un petit appareil renforcé de briques.

A la fin du XIIe siècle, l’enceinte de Philippe-Auguste a inclus un vaste périmètre de 110 hectares, comportant des faubourgs et de grands espaces non bâtis. Une puissante forteresse, la Grosse Tour, dotée d’un donjon semblable à celui du Louvre, la renforçait et permettait aussi au roi de contrôler la cité. Elle fut détruite au lendemain de la Fronde, une volonté conjointe du roi et des habitants.

Le rempart romain a créé une ville haute, « l’hypercentre » actuel, et celui du XIIe une ville basse ceinturée aujourd’hui, non plus par le mur, mais par les boulevards. Une partie importante du rempart romain demeure, soutenant les hôtels de la ville haute, tandis que deux tours seulement du mur médiéval ont été conservées.

Les Églises

Au XVIe siècle, on compte une cinquanteaine de lieux de culte, églises paroissiales ou collégiales, prieurés, abbayes, couvents, chapelles… sans parler des chapelles privées. Les vues anciennes de Bourges montrent de nombreux clochers s’élevant au-dessus du rempart, certains construits ou rehaussés à cette époque. la ville était partagée en quinze paroisses, d’importance variable, qui structuraient toute la vie sociale.

Chacune possédait son petit cimetière, les pauvres étant quant à eux enterrés dans le « Grand cimetière » puis dans le « Cimetière des Pauvres ». La principale abbaye, Saint Sulpice était construite extra muros, entourée de moulins et de quelques maisons. Les autres abbayes ou couvents occupaient des emprises considérables dans le tissu urbain, appelées à s’accroître encore au XVIIe siècle avec les nouveaux établissements de la Contre-Réforme.

L’Église Notre-Dame

Une église du nom de Saint-Pierre-le-Marché fut construite au XIIe siècle, et elle est attestée comme paroisse au XIIIe, dépendant de la puissante abbaye voisine de Saint-Ambroix. Un « vieux marché aux pourceaux » se trouvait en effet à côté, et le quartier de la draperie, principale activité économique de Bourges au Moyen Age, l’entourait : rues des Toiles, de la Parerie…

Elle fut reconstruite après le grand incendie de 1487, suivant un plan irrégulier. Le portail sud fut décoré au milieu du XVIe siècle, et la charpente refaite au XVIIe. L’église conserve notamment un vitrail de la fin du XVe siècle et un bénitier en marbre de 1507. Après la Révolution, elle demeura église paroissiale, mais sous le nouveau vocable de Notre Dame.

L’Église Saint-Pierre-le-Guillard

Si la tradition prétend qu’elle fut construite à l’occasion du passage à Bourges de saint Antoine de Padoue en 1225, l’église Saint-Pierre-le-Guillard est en réalité plus ancienne, puisqu’elle est attestée dans un document dès 1164. C’était l’une des paroisses les plus peuplées de Bourges car elle englobait une bonne partie du quartier d’Auron et une grande zone rurale extra muros. L’édifice actuel date du deuxième quart du XIIIe siècle.
La belle nef à trois vaisseaux est précédée d’un clocher-porche carré. Des chapelles s’y ajoutèrent au XVe siècle. Quelques restes de vitraux et de peintures murales du XVIe sont encore visibles. Près du chevet, dans le cimetière s’élevait la petite chapelle de Saint-Antoine, attestée au XIVe, mais reconstruite par la famille Pain à la fin du XVe – d’où le nom de chapelle des Pains – et abattue à la Révolution.

L’Église Saint-Bonnet

C’est sans doute au XIIe siècle que la puissante abbaye de femmes de Saint-Laurent a créé l’église Saint-Bonnet, qui est devenue le siège d’une paroisse très peuplée. En 1513, l’architecte Guillaume Pellevoysin traça le plan du nouvel édifice appelé à remplacer celui qui avait été largement détruit par l’incendie de 1487. Faute de moyens, elle fut réduite à une nef de trois travées, dotée toutefois de chapelles.

L’ancien clocher fut abattu en 1806 et la façade et les vestiges de l’église du XVe siècle furent détruits en 1898 et remplacés par une nouvelle façade en 1933. Saint-Bonnet est aujourd’hui célèbre pour ses magnifiques vitraux du XVIe siècle, en particulier ceux dus à Jean Lécuyer, l’un des plus grands verriers français de son temps.

La Grange au Dîmes

C’est probablement en 1264 que le chapitre de la cathédrale acquit une maison avec des tours et un terrain pour y installer les greniers destinés à accueillir les blés versés au titre de la dîme. Les greniers se trouvaient sans doute auparavant de l’autre côté de la rue, rue qui fut elle-même ouverte à la fin du XIIe ou au XIIIe siècle. Les « pressoir et greniers du chapitre » furent donc édifiés juste après l’acquisition. Le pressoir destiné à presser les raisins, également fournis au titre de la dîme, était installé au rez-de-chaussée, dans une magnifique salle voûtée.

Les grains étaient entreposés à l’étage, sous une charpente qui fut refaite au XVIIe siècle. Ce bâtiment passa de mains en mains au XIXe, et abrita notamment une caserne de passage, avant de devenir propriété municipale à l’occasion de la séparation de l’Eglise et de l’Etat. Il ne prend le nom de « Grange des Dîmes » qu’au XIXe siècle.

L’Hôtel-Dieu

Selon la tradition, le premier Hôtel-Dieu de Bourges s’élevait près de la cathédrale depuis le haut Moyen Âge. Mais il n’y est attesté que depuis la fin du XIIe siècle. Au début du XVIe, il fut transféré dans un bâtiment neuf, construit tout exprès, rue Saint-Sulpice, aujourd’hui rue Gambon.

Ce site présentait plusieurs avantages, et en particulier l’espace qui permettait d’installer trois bâtiments se succédant : une haute chapelle, une longue salle des malades, une cuisine et, derrière, le cimetière des pauvres, tandis que la petite rivière d’Yévrette évacuait les eaux usées. On a la chance de disposer de presque tous les comptes de la construction, de 1510 à 1527, qui nous renseignent sur le chantier, dirigé par Philippon Boulot.

Au XVIIe siècle, deux pavillons furent ajoutés par Jean Lejuge. Utilisé jusqu’en 1995, l’Hôtel-Dieu fait depuis lors de l’objet d’une restauration mettant en valeur ce magnifique exemple d’architecture hospitalière médiévale.

L’Hôtel Cujas

C’est un marchand florentin établi à Bourges, Durant Salvi, qui fit construire entre 1508 et 1515 un hôtel unique à Bourges, en briques et pierres, une méthode jusque là inconnue localement et qui ne devait pas y avoir de postérité. Un de ses propriétaires ultérieurs, le grand juriste Jacques Cujas, figure illustre de l’Université, qui y habita en 1586-1590, lui laissa son nom. Après avoir été notamment la gendarmerie, il abrite depuis la fin du XIXe siècle le musée de Bourges (« musée du Berry »).

Différents bâtiments, dont un corps de logis ou une galerie sur rue, disparus et remplacés par un simple mur, s’ordonnent autour de deux cours, dont la cour d’honneur au riche décor encore partiellement gothique mais aussi largement Renaissance (arcades, médaillons…). Surtout visité pour ses collections, l’hôtel Cujas est un fleuron trop méconnu de l’architecture du XVIe siècle.

L’Hôtel des Échevins

Ville entrée dans le domaine royal dès 1100, Bourges n’a pas eu un pouvoir municipal fort. Les prudhommes de la ville se réunissaient dans un prieuré pour traiter des affaires communes.

Ce n’est qu’à l’occasion du grand incendie de 1487 que les échevins se décidèrent à acheter un terrain pour y construire le premier hôtel de ville. Il fut édifié en quelques années sur le rempart gallo-romain, tout comme le palais ducal et l’hôtel de Jacques Coeur dont il s’inspire – modestement – avec sa tourelle d’escalier largement ornée. Plusieurs agrandissements intervinrent, une tour sur rue, puis une belle galerie à arcades édifiée en 1624 par l’architecte berruyer Jean Lejuge.

En 1682, les élus déménagèrent au palais Jacques-Cœur et l’ancien hôtel des Echevins fut inclu dans le collège des Jésuites, puis ultérieurement dans le lycée. Il fut enfin transformé en musée pour accueillir l’œuvre de Maurice Estève, grand peintre du XXe siècle d’origine berrichonne.

L’Hôtel Lallemant

Sur un terrain difficile, à cheval sur le rempart gallo-romain, la famille Lallemant, de riches marchands et officiers royaux, édifia à la fin du XVe siècle un magnifique hôtel Renaissance à l’emplacement de plusieurs maisons, et donnant sur deux rues. Il possède deux cours, et un passage voûté menant de l’une à l’autre. L’hôtel est remarquable par la qualité de son décor, peut-être pour partie l’œuvre du sculpteur italien Antoine Juste.

Aux médaillons et autres ornements extérieurs, il convient d’ajouter un très beau décor intérieur, en particulier le célèbre plafond à caissons de la chapelle, qui a inspiré d’extravagantes interprétations pseudo-alchimiques, alors qu’il relève clairement de l’emblématique alors en vogue. L’hôtel Lallemant, bien restauré, est aujourd’hui le très bel écrin du musée des Arts décoratifs de Bourges.

Les Maisons en pans de bois

Si des maisons de pierre sont attestées au Moyen Âge, dont quelques unes subsistantes, la plupart des habitations utilisaient des pans de bois et du torchis. Il ne reste presque pas de maisons antérieures au « grand feu » qui détruisit un tiers de la ville en 1487, mais plus de 400 sont encore debout, parfois masquées par des enduits, de plus en plus souvent dégagées et restaurées, datant pour beaucoup des dix ou vingt années qui ont suivi l’incendie. Le plan le plus fréquent consistait en une lanière assez étroite, avec pignon sur rue.

Un couloir latéral menait à une cour, où une galerie allait à la cuisine, éloignée par mesure de sécurité. L’escalier, la « vis », était tantôt dans l’allée, tantôt dans une tour en hors-œuvre sur la façade arrière. Un des murs gouttereaux était le plus souvent en pierre, portant les souches de cheminées, pour, là encore, limiter les risques d’incendies. Les problèmes d’écoulement des eaux pluviales ont conduit ultérieurement à retourner la plupart des toitures, et à supprimer donc les pignons sur rue.

De même, des rez-de-chaussée ont été reconstruits en pierre au XVIIIe siècle, pour davantage de solidité.

Jean CHEN

Jean Chen est un peintre contemporain français originaire de Taiwan. Il vit à Bourges depuis 1997 où il a développé une carrière artistique notable en combinant les influences culturelles de l’Orient et de l’Occident.

Il est responsable de la Galerie Art Tension et a participé à plusieurs projets culturels et expositions, notamment au Musée des Beaux-Arts de Bourges.

En 2012-2013, Jean Chen débute un travail de restitution de la ville de Bourges telle qu’elle était à son apogée, en 1487. Il utilise la technique de l’aquarelle et du grand format. Il présente une représentation de la ville vue du ciel, mêlant une précision chirurgicale des détails architecturaux à une poésie de la lumière et de la couleur.